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Les principales sources de gêne dans les bureaux ouverts sont les appels téléphoniques et les discussions entre collègues. Les conversations sont particulièrement dérangeantes parce qu’on ne peut faire abstraction des informations transmises. À volume égal, les paroles que l’on distingue distraient en effet bien plus que les sons ambiants.
Mais si de nombreuses personnes parlent en même temps à une distance suffisante, nous ne sommes plus en mesure de distinguer ce qu’elles disent, et le bruit généré a l’avantage de masquer les conversations plus proches de nous.
Confidentialité et distraction
Les paramètres acoustiques les plus importants dans les bureaux ouverts sont la quantité de matériau d’absorption acoustique (généralement au plafond), l’utilisation d’écrans et le bruit de fond.
Alors que l’acoustique d’une salle est souvent caractérisée par la durée de réverbération (à savoir la persistance du son dans un lieu fermé après l’arrêt de l’émission de la source), ISO 3382-3 introduit différents paramètres acoustiques. Il s’agit du taux de décroissance sonore spatiale avec un spectre de puissance acoustique de la parole normale, et de l’intelligibilité de la parole comme fonction de la distance. Ces paramètres aident à calculer deux mesures importantes : les distances de confidentialité et de distraction.
La confidentialité se réfère à la distance du locuteur lorsque la parole n’est plus intelligible du fait de l’atténuation et du bruit de fond. Dans certains cas cependant, la longueur totale du bureau ne suffit pas à atteindre cette distance, ce qui signifie que la confidentialité n’est pas possible.
La distraction renvoie à la distance du locuteur à laquelle la parole est seulement intelligible en partie, mais contribue essentiellement au bruit de fond.
La solution idéale consiste à réunir les personnes amenées à échanger des informations dans le périmètre de distraction, et à maintenir éloignées celles qui appartiennent à d’autres groupes.